Nouvelles photos + interview de Daniel Radcliffe

Un article assez intéressant et une petite série de photos sur Daniel a été consacré pour le magazine "Parade" de l'édition Juin 2009. 

Sur la pièce "Equus" :
 - à propos de sa nudité : "Dès que nous avons commencé les représentations, les gens disaient : 'Oh ! alors, ce n'est pas de la pornographie, c'est une pièce', explique-t-il. "Ca a été un grand battage médiatique à l'avance." 
 - son plus mauvais souvenir concernant l'excitation gênante de quelques unes de ses fans lors d'une représentation : "Dès le moment où je suis arrivé sur scène, j'ai pu les entendre parler et être tout excitées. Et puis, elles ont commencé à me parler : 'Dan ! Dan ! Regarde là-haut, Dan !'". Il s'arrête. "Je ne suis pas du genre à m'énerver pour ce genre de choses. Je ne m'énerve que très rarement dans ma vie professionnelle. Pourtant, je suis sorti de scène en voyant rouge. J'étais tellement furieux !" 

Sur son évolution avec son personnage Harry Potter :
"Lorsque j'ai débuté à l'âge de 10 ou 11 ans, je répétais les répliques comme moi je les auraient prononcées. Quand j'ai réalisé ce que je faisais, à 13 ou 14 ans, ça n'avait pas de sens de changer ça, puisque ça aurait été un grand changement pour le personnage". Il sourit.
Il se souvient que, quand sa mère a lu le sixième tome de "Harry Potter", elle a remarqué que "Harry s'énerve de la même manière irritante et pédante que moi je m'énerve. Elle a pensé qu'Harry et moi nous retrouvions sur ce point".

Veut se démarquer de Harry :
 - A propos d'un photographe de magazine qui lui a demandé de poser, une baguette magique à la main et les lunettes typiques de Harry Potter sur le nez, dont Daniel lui a poliment refusé : "J'ai atteind un stade de ma carrière où je commence à me détacher", dit-il. "Je crois juste que je suis un petit peu vieux pour ça maintenant."
 - Pourquoi Equus ? "Mon objectif n'était pas de choquer les gens. Je voulais faire quelque chose de différent de "Harry Potter". Si j'avais voulu choquer les gens, j'aurais joué le rôle d'une dealer gay. Mais, de la même manière, je marche sur le fil du rasoir. Disons que, si mon prochain film était encore un film fantastique, tout le monde dirait : 'Il ne se dépasse pas'. Alors que si je jouais un dealer, ils retourneraient leur veste et diraient : 'Oh, ça sent le désespoir d'être catalogué'".

Ses goûts en matière de femme :
"Les filles de mon âge ne m'intéressent pas", dit-il. "Je trouve qu'en général, elles veulent plus être diverties que les filles plus âgées. Donc la plupart des filles avec qui j'ai eu une histoire sérieuse sont généralement dans leur vingtaine."

Sur sa fortune qui est estimé à 25 Millions $ et sur ses projets d'avenir :
"Je trouve ça incroyable", dit-il. "J'ai eu beaucoup, beaucoup de chance. Mais je ne vais pas le dépenser dans des voitutes de sport tape-à-l'oeil ou dans d'autres extravagances. Ce que ça entraine dans ma carrière, et c'est comme ça que j'aime le voir, c'est que ça me donne la même liberté que George Clooney : il peut faire un film à gros budget comme "Ocean’s Eleven", gagner beaucoup d'argent avec, et ensuite participer à des projets qui ne payeront pas tellement. Ca vous donne un marge de manoeuvre, en fait. Ca signifie que je peux me détendre, et je pense que c'est la meilleure chose que je puisse faire. C'est une chose dont je n'ai pas à m'inquiéter dans la vie, et dont je suis incroyablement chanceux. L'argent ne sera jamais un centre d'intérêt pour moi. Ce n'est pas comme ça que j'ai été élevé."

Sur son enfance :
"J'ai eu une enfance heureuse et très saine, un enfance vraiment agréable, et fantastiquement intérêssante", dit-il. "Je pense vraiment être une meilleure personne en ayant fait ses films que si ça n'avait pas été le cas." 

Sur sa scolarité :
"Je n'étais pas bon du tout à l'école", explique-t-il. "J'étais nul. Je trouvais le travail vraiment très difficile." 

Sur ce que serait sa vie si elle était normal "comme tous les jeunes de son âge" :
"Je pense dans l'ensemble que j'aurais moitié moins confiance en moi qu'actuellement",dit-il. "Je ne dis pas que j'ai éffrontément confiance en moi. Mais j'ai confiance en moi sur le plan intellectuel. Et je ne sais pas si je l'aurais été si j'avais été à l'école, parce qu'avant de faire "Harry Potter", ma confiance en moi avait plus ou moins été détruite par quelques enseignants. Alors elle a été restorée par les gens qui m'ont enseigné sur les plateaux de film."

Bien entouré pour ne pas pouvoir prendre "la grosse tête" :
"En Angleterre, on vous traite d'abord comme un enfant, et ensuite comme un acteur", dit-il. "Je pense qu'aux Etats-Unis, c'est l'inverse. Il est plus probable d'avoir de idées surfaites sur soi-même, parce que ça arrive pendant les année d'apprentissage. Si jamais j'avais pris la grosse tête en Angleterre, alors que je grandissais dans les films, quelqu'un me l'aurait dit. Je suis tout le temps entouré de gens biens et très honnêtes."
Même si à quelques mois, il a discrètement déménagé de chez ses parents pour vivre dans sa propre maison à Londres :
"C'est un beu bizarre", admet-il. "On s'habitue les premières semaines à vivre seul, et c'est bizarre, mais j'adore vraiment ça maintenant."

Son sentiment à l'approche de ses 20 ans :
"J'ai remarqué que, maintenant, je fais du bruit quand je me lève et que je m'assois", explique-t-il très sérieusement. "Mes genoux sont pourris. J'ai trop souvent refusé de porter des protections lorsque je faisais mes cascades, et je les ai un peu bousillés. Je suis un vieillard dans le corps d'un jeune homme."